Une équipe italienne a réalisée une étude quantitative auprès de 300 cancérologues européens (dont la France) afin d’évaluer le niveau d’observance de leurs patients vis à vis de la prise en charge du traitement anti-émétique prescrit. Les résultats montrent que 35% des patients sont inobservants (mésusage et omissions) durant la prise du traitement anti-émétique au domicile. L’adhésion du patient est considérée comme problématique par 42 % des oncologues. La conclusion, un peu orientée, souligne l’intérêt d’avoir des traitements anti-émétiques en prise unique avant la chimiothérapie (combinaison fixe d’un agoniste NK1 (même classe que EMEND®) et d’un agoniste 5HT3) et de renforcer l’adhésion aux recommandations.

En pratique pour l’officinal

L’intérêt de cette communication est de remettre l’accent sur l’importance de nos explications lors de la délivrance au comptoir des ordonnances de soins de support. Elles peuvent être nombreuses (anti-émétiques, transit, bains de bouche…) et viennent s’ajouter aux ordonnances relatives aux comorbidités. Il est important de s’assurer de la bonne compréhension du patient. La réalisation d’un plan de prise est souvent utile. Dans le domaine des nausées-vomissements chimio-induits, les recommandations de l’association francophone des soins oncologiques de support, AFSOS, font références (www.afsos.org).

Abstract e18158 – P. Ruffo

JS