L’usage des antalgiques opioïdes relèvent d’une balance entre sous-dosage/surdosage/mésusage.  

Chaque année, cette thématique revient sur le devant de la scène avec toujours le même constat, la malnutrition et la dénutrition sont des symptômes très mal diagnostiqués dans le domaine du cancer. Et, à dire vrai, ce n’est pas en voyant la salle plénière clairsemée que cela va nous rassurer sur l’intérêt porté au sujet. Pourtant les études montrent que ce point est au cœur des préoccupations des patients et de leur famille.  

Un sujet qui a fait salle comble à l’agréable surprise des orateurs : soigner la douleur ! Les opioïdes font partie de notre arsenal thérapeutique depuis l’Antiquité mais les peurs de mésusage, de surdosage, les complexités administratives entrainent une sous-utilisation et des sous-dosages.  

L’approche traditionnelle par des médicaments (antalgiques, anti-inflammatoires, anti-épileptiques, anxiolytiques …) atteint souvent ses limites d’efficacité dans la douleur cancéreuse. En effet, 1/3 des patients cancéreux sont sous-traités (antalgie insuffisante) ce qui retentit sur leur qualité de vie. Une des raisons est que cette douleur est composite :  

Nous en avons parlé dans un précédent article, plusieurs publications ont porté sur la question de l’ajustement des doses de thérapies ciblées. Un poster est revenu sur les données d’une des deux études d’enregistrement de l’afatinib (GIOTRIF®) dans le cancer bronchique non à petite cellule (Lux-Lung 3) comparé à l’association cisplatine-permetrexed (ALIMTA®).  

EDIFICE, est une enquête que nous vous avons déjà présentée dans les précédents CancerOfficine®. Elle a débuté en 2005 avec l’objectif de mesurer tous les 3 ans, l’évolution de la participation de la population française aux différents programmes de dépistage organisés, à savoir le cancer du sein, le cancer colorectal et le cancer du col de l’utérus. De plus,  

Suite notamment au cas d’Angelina Jolie, qui a préféré une double mammectomie préventive du fait de ses antécédents familiaux à haut risque, des controverses ont émergées sur la pertinence de ce traitement néo-adjuvant par chirurgie sur des patients naïfs de toute tumeur. Le process suivi dans les études cliniques est :

1. Diagnostic prédictif de patient à haut risque de cancer du sein
2. Chimiothérapie +/- radiothérapie+/- hormonothérapie
3. Chirurgie : mammectomie
4. Résultats et suivi

Compte tenu du mode gestion US des finances publiques et privées, le système de santé a mis en place une politique basée sur le paiement basé sur la qualité de soins et non sur la quantité. Cela implique :

1. d’être capable de mesurer cette qualité grâce à des outils sophistiqués et des bases de données
2. d’avoir un système de paiement adapté à cette politique
3. de mettre en place une stratégie d’amélioration permanente de ce système

• 1 100 unités de soins intensifs pour adultes
• Dans 44 Etats
• 4 années de suivi
• Baisse de 1.903 infections à 1.137 infections per 1000 chambres implantables (catheter sur voie centrale)
• Soit une Baisse de 40%

Une nouvelle étude négative sur ce sujet épineux.  

Très peu de choses cette année à propos des médecines non conventionnelles.